Intervention sur le rôle d'observateur électoral de l'OEA

 

Les futurs participants au MOEA ont bénéficié le 20 novembre 2013 de l’intervention de Madame Fregosi. Maître de conférences et directeur de recherche en science politique à l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine (Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle), mais aussi actrice et témoin des premières élections municipales libres en 1991 au Paraguay, et qui a assisté à de nombreuses élections latino-américaine en tant qu'observatrice de l'OEA.

En effet, ancien membre actif du Sakã, bureau d’étude et de production de statistiques électorales au Paraguay (Sakã voulant dire « transparence » en guarani), elle est sur le terrain dès 1989 et aide à la mobilisation de la jeunesse pour le contrôle des scrutins en 1991.

Le processus entamé diffère de l’action d’observation effectuée par l’OEA : ces deux entités régulatrices jouent de nouveau un rôle primordial en 2008 lors de la tentative de coup d’Etat au Paraguay. Mme Fregosi a bien insisté sur  le risque de chacune de ces interventions d’avoir la conséquence inverse à celle souhaitée.

Ainsi, entre rappel historique du coup d’Etat de 1989 aux enjeux démocratiques actuels et témoignage de l’expérience participative de l’intervenante lors des contrôles du vote électoral, les étudiants ont pu approfondir leurs connaissances sur l’histoire politique de la République du Paraguay.

Ils ont bénéficié de même d’un regard expérimenté sur le pari politique de l’OEA en Amérique Latine.

Une intervention fort captivante, qui aura été d’une grande aide dans l’affinement de nos connaissances historiques et géopolitiques sur l'OEA ainsi que sur ses activités, illustrées par le récit de Mme Fregosi détaillant son engagement démocratique, actif et passionné.